J’ai noté tout ce que j’avais vu et entendu, cette nuit-là, et j’ai mis cette série de côté en me disant que je l’écrirais après avoir publié les douze tomes des Chevaliers. Or les choses ne se sont pas passées comme je l’avais prévu. Les lecteurs m’ont harcelé pour que j’écrive les Héritiers d’Enkidiev, puis le destin m’a poussée dans les Chevaliers d’Antarès. C’est tout de suite après avoir publié ceux-ci que j’ai décidé de repousser l’écriture des Légendes d’Ashur-Sîn de deux ans, afin de me consacrer à mes fantômes ! Je me suis félicitée d’avoir pris autant de notes, car la Malédiction des Dragensblöt est vraiment une histoire complexe. Tous ses personnages torturés sont si attachants qu’on a déjà commencé à me demander de poursuivre cette série. Mais afin de permettre à Samuel de vivre la vie tranquille qu’il mérite, je vais plutôt me tourner vers Maynard Bennett, le détective qui l’a finalement retrouvé.
C’est aussi à partir de la Malédiction des Dragensblöt que j’ai décidé de commencer à faire des sagas de sept tomes, plutôt que de douze tomes, parce que je ne rajeunis pas et que je ne voudrais surtout pas aller rejoindre mes ancêtres au beau milieu d’une série. Je ne veux pas vous faire ça !
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Samuel Sven Andersen, un pianiste londonien d'une trentaine d'années, est fauché et désabusé. Séparé de sa fille de neuf ans quand sa femme demande le divorce et incapable de gagner sa vie en raison d'un contrat de disques désastreux, il se met à boire pour oublier ses malheurs, jusqu'à ce qu'il décide de s'enlever la vie. En route vers la Tamise dans un épais brouillard, il aboutit plutôt dans un château hanté par ses ancêtres et apprend qu'ils y sont tous coincés en raison d'une malédiction jetée à la famille par une sorcière en 1066.
C'est ainsi que commence la dangereuse mission de Samuel.
Retrouvez le détective Maynard Bennett mener des enquêtes hors du commun.