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Mes carnets 

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Les Chevaliers d'Épées

Septembre 2024

Que donneriez-vous pour obtenir une seconde chance de mener une existence différente ? J’ai écrit ce roman pour m’exorciser une fois pour toutes d’une vie antérieure qui s’est très mal terminée, afin de lui donner une fin plus heureuse. Je procède exactement de la même façon quand je me réveille après un cauchemar. Je prends le temps de me calmer, je le rejoue dans mon esprit et je modifie mon comportement. Au lieu d’en être la victime, j’en deviens l’héroïne !

Les Chevaliers d’Épées (la carte du tarot) est le premier de notre collection de romans uniques, donc qui n’auront pas de suite. En fait, pour l’instant, c’est le seul. Mais il sera bientôt suivi d’un deuxième, sur ma vie en Atlantide, celui-là.

Ce roman se situe au début du 20ᵉ siècle. Thomas McDougall est un jeune Américain adopté par Charles Mulligan, un célèbre médecin légiste canadien, quand il a épousé sa mère. Après le décès de celle-ci, il ramène Thomas au Canada, où le garçon mène une vie de rêve à Vancouver jusqu’à ses vingt ans. C’est alors que Charles décide qu’il est grand temps que son fils choisisse une profession. Ne considérant pas que professeur d’équitation ou rat de bibliothèque en font partie, il inscrit Thomas à l’école de médecine et l’aide à réussir ses examens. Mais Thomas a une peur bleue du sang, alors Charles le confie à un jeune chercheur dans le domaine de la génétique en Angleterre.

Loin de chez lui, Thomas se lie d’amitié avec le docteur George West, un Britannique dont le laboratoire se trouve à Londres. Il ne retourne au Canada auprès de son père que pendant les vacances d’été et de Noël. Puis, un jour, George lui parle de l’Ordre du Temple, dont il fait partie. Désirant lui aussi sauver le monde, Thomas devient un soldat du Temple à son tour et se soumet à l’entraînement qui lui permettra de combattre le Mal. En 1955, lorsque Thomas ne donne plus aucun signe de vie, Charles se met à sa recherche. Il ne retrouvera ni Thomas ni George. Les deux hommes ont disparu sans laisser de trace.

Ce n’est qu’au bout de vingt-cinq longues années à attendre le retour de son fils, le cœur en pièces, dans son grand manoir de Vancouver, que Charles reçoit la visite d’une femme qui lui racontera l’incroyable aventure de Thomas.
 
 
Je le veux !
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Les Chevaliers d'Antarès

Août 2024

 
L’inspiration se manifeste de bien des façons, certaines décidément plus étranges que d’autres.
 
Après avoir écrit le dernier tome des Héritiers d’Enkidiev, j’ai dû me faire enlever la vésicule biliaire d’urgence. Cette nuit-là, dans mon lit d’hôpital, j’ai rêvé à la série des Chevaliers d’Antarès. J’ai vu Wellan dans sa cellule du château et Sierra qui l’observait à travers les barreaux, puis l’immense hall de la haute-reine, le palais, l’avenue couverte de la forteresse. J’ai alors compris que Wellan s’était retrouvé là en tombant dans un vortex sur le plateau d’An-Anshar, à la fin du tome douze.

C’était un monde qui ressemblait à celui du début de l’industrialisation sur la Terre. Je me suis dit : Wellan va adorer. Mais où était Nemeroff, qui avait aussi plongé dans le même vortex ? Mon esprit s’est instantanément transporté chez les Deusalas, qui venaient de le secourir dans l’océan. C’est à ce moment-là que me suis réveillée. Mais j’étais reliée à une multitude de tubes et mes affaires se trouvaient dans la penderie au bout de mon lit. Donc pas de papier ! Pas de stylo ! Afin de ne rien oublier de ce que je venais de voir, je me le suis répété sans arrêt jusqu’au matin. Quand ma mère est arrivée, je lui ai tout de suite demandé de quoi écrire. J’ai pris des notes au dos d’une vieille enveloppe et, une fois chez moi, je les ai retranscrites avec autant de détails que je le pouvais. Les Chevaliers d’Antarès venaient de naître.
 
Cette série raconte ce qui est arrivé à Wellan et Nemeroff après qu’ils ont été aspirés par le vortex de Kimaati. Puisqu’ils n’y étaient pas tombés en même temps, ils se sont retrouvés à des lieues l’un de l’autre, dans un monde aux prises avec un envahisseur encore plus redoutable que les homme-insectes, soit des homme-scorpions, qui se servaient du dard de leur longue queue et des pinces au bout de deux de leurs quatre bras pour tuer les habitants des villages qu’ils détruisaient en pénétrant sur le continent. Comme vous pouvez l’imaginer, Wellan s’est rapidement joint à l’armée d’Antarès pour les combattre. Nemeroff a mis plus de temps à leur prêter main-forte, parce qu’il cherchait plutôt la façon de rentrer chez lui.
 
À vous de découvrir le reste…
 
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La malédiction des Dragensblöt

Août 2024

 
Comme plusieurs d’entre vous le savent déjà, surtout ceux qui ont lu Les Chevaliers d’Antarès, où je vous l’ai mentionné, j’ai reçu le récit de La Malédiction des Dragensblöt en rêve en 2001. Heureusement que j’ai pris des notes en me réveillant, parce que je n’ai pas pu l’écrire avant 2018. Pourquoi ? Parce que vous m’avez demandé la suite des Chevaliers d’Émeraude à grand renfort de courriels et de lettres, ainsi que lors de toutes mes séances de dédicace. J’ai donc consacré plusieurs années à la rédaction des Héritiers d’Enkidiev et à celle des Chevaliers d’Antarès. Puis j’ai décidé qu’il était temps de faire sortir tous ces fantômes de ma tête avant de poursuivre la saga des Chevaliers.

La Malédiction, c’est l’histoire de Samuel Andersen, un talentueux musicien qui a signé un mauvais contrat avec sa maison d’enregistrement. Puisqu’il ne peut plus jouer ses propres compositions en public et qu’il entend continuellement d’autres artistes les interpréter à la radio, il sombre dans la dépression et se met à boire. Sa femme demande alors le divorce et l’empêche de voir sa fille. Ayant perdu tout espoir d’améliorer son sort, Samuel se rend dans son bar préféré et dépense le peu d’argent qui lui reste pour s’enivrer. Lorsqu’il quitte l’établissement, c’est pour aller se jeter dans la Tamise et mettre fin à ses jours.

Dans le brouillard, il tombe sur un huissier sorti tout droit des romans de Charles Dickens qui lui annonce qu’il a hérité du domaine de son ancêtre Dragensblöt. Samuel hausse les épaules et glisse le testament dans la poche intérieure de sa veste. Tout ce qu’il veut, c’est en finir avec la vie. Il poursuit sa route, mais au lieu d’atteindre la Tamise, il arrive devant une vieille grille, à l’entrée d’une ruelle, où apparaissent les lettres DRAGENSBLÖT. Il y met les pieds par curiosité et se retrouve sur une immense propriété avec un château à l’horizon. Lorsqu’il recule, il se rend compte qu’il est de nouveau dans la ruelle. Il conclut donc qu’il est déjà mort et qu’il doit maintenant pénétrer dans l’au-delà. En réalité, il vient de tomber dans le piège que lui a tendu son ancêtre viking, un fantôme qui ne peut pas quitter ce château depuis plus de mille ans, en raison d’une malédiction. Pour la briser et libérer tous ses descendants qui y sont emprisonnés avec lui, il a besoin de Samuel que la sorcière n’a pas encore tué.
 
Je ne vous en dis pas plus long.

À vous de découvrir comment il s’y prendra pour leur venir en aide.

 

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Jusqu'à maintenant !

21 juillet 2024

On me demande souvent combien j’ai écrit de romans depuis que j’ai commencé à être publiée en 2002. En ce moment, ce chiffre s’élève à 97 écrits, mais seulement 95 publiés. Si tout se passe bien, à la fin de 2024, je commencerai à m’approcher de la centaine, ce qui est un de mes buts les plus chers.

Pour vous faire un bref tableau de tout ce que j’ai publié jusqu’à présent :

13 - Chevaliers d’Émeraude

3 - Wilder

10 - A.N.G.E.

12 - Héritiers d’Enkidiev

10 - Ailes d’Alexanne

10 - Cordes de cristal

3 - Retour de l’oiseau-tonnerre

12 - Chevaliers d’Antarès

1 - Chevaliers d’Épées

1 - Néraïda de l’Olympe

7 - Malédiction des Dragensblöt

7 - Légendes d’Ashur-Sîn

3 - Maynard Bennett

4 - Magiciens d’Enkidiev

Dans mon domaine, on me surnomme la Machine, mais pour moi, ce n’est pas une critique. Au contraire. Je suis née pour écrire et il apparaît sans cesse de nouvelles histoires dans ma tête. Il faut juste qu’elles sortent de là ! 😊

En savoir plus !
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Les héritiers d'Enkidiev

15 juillet 2024

Quand je vous parle dans les « live », vos questions défilent si rapidement dans le bas de l’écran que j’ai de la difficulté à répondre à tout le monde. C’est donc une des raisons qui m’a poussée à vous adresser ces petits mots de temps en temps. J’espère qu’ils vous plaisent.

Vous me demandez souvent pourquoi j’ai écrit Les Héritiers d’Enkidiev. Eh bien, c’est parce que vous avez été très nombreux à me le demander dans des tonnes de courriels, de messages privés, de lettres, de séances de dédicaces, de salons du livre et même à l’épicerie et dans les centres commerciaux où j’étais en train de faire des achats !

Le dernier qui m’ait écrit m’a fait céder. Il avait 11 ans. Il m’a dit : "vous ne pouvez pas vous arrêter maintenant. On ne sait pas ce qui se trouve de l’autre côté des volcans !" Il avait bien raison. Quant aux autres qui m’ont approchée, ils voulaient surtout savoir ce que leurs personnages préférés étaient devenus après la guerre.

J’ai donc mis de côté La Malédiction des Dragensblöt, qui devait être ma prochaine série après Les Chevaliers d’Émeraude, afin de vous contenter. Mais contrairement à ces deux sagas, je n’ai pas rêvé à celle des Héritiers d’Enkidiev. Il a fallu que je m’y prenne autrement.

J’ai donc convié les comédiens de ma troupe à de nombreux soupers au restaurant et je leur ai demandé de se mettre dans la peau de leur personnage. Puis j’ai voulu savoir ce qu’ils avaient l’intention de faire à présent que la paix était revenue à Enkidiev. J’ai eu le bonheur d’assister à des discussions fort intéressantes, qui m’ont inspirée pour la suite des choses. Mais la fleur bleue, c’était mon idée…

J’espère que cette série vous plaira tout autant que la précédente.

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Le retour de l'oiseau-tonnerre

10 juin 2024

Comme je vous l’ai si souvent dit, tant à l’occasion de mes LIVE que dans mes petits mots sur le FB officiel, j’ai besoin d’environ huit semaines pour écrire un roman. Mais ça n’a pas été le cas du Retour de l’oiseau-tonnerre.

Je l’ai écrit dans les années 90, avant Terra Wilder et les Chevaliers d’Émeraude. C’était durant ma période très ésotérique, alors que je cherchais des réponses à mes questions existentielles. Cette trilogie sur la réincarnation a nécessité plusieurs années d’écriture, parce que je n’y travaillais que pendant mes méditations, avec l’aide d’un guide de l’au-delà, dont la mission était de m’appuyer dans ce projet. C’était parfois insécurisant, car il n’était pas toujours au rendez-vous, mais nous avons réussi à le terminer. Depuis, il est parti aider quelqu’un d’autre et j’avoue qu’il me manque parfois. Je ne le remercierai jamais assez de m’avoir appris à creuser toujours plus loin dans mes recherches.

Cette histoire très spéciale raconte la vie de Logan McEwan, un homme divorcé, dans la quarantaine, qui se contentait de sa routine entre l’atelier de réparation d’ordinateurs où il travaillait et son petit appartement de Vancouver, jusqu’à ce que sa vie bascule, quand il s’est mis à faire des régressions spontanées dans ses vies antérieures. Avec l’aide de Rain Taylor, une médium, et David, un être de lumière, Logan est ainsi appelé à retourner dans les plus importantes d’entre elles pour comprendre que chacune l’a préparé à la mission qui l’attend dans cette vie-ci.

La plus grande leçon du Retour de l’oiseau-tonnerre, c’est surtout de comprendre qu’il est absurde d’être raciste, parce que, dans nos autres vies, nous avons été de toutes les races et de tous les sexes, et que nous avons occupé des rôles différents dans toutes les couches de la société. Rappelez-vous que rien n’arrive jamais pour rien. Un chemin a été tracé pour nous avant notre naissance. Nous avons évidemment reçu le merveilleux cadeau du libre arbitre. Toutefois, ce que nous refusons de faire dans cette vie, nous devrons nous y attaquer dans une prochaine incarnation. Comme Logan, nous devons ouvrir notre esprit à la richesse de nos expériences, même si elles nous paraissent parfois incroyables…

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Photo de moi, à l’époque où j’ai écrit cette série…
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A.N.G.E

31 mai 2024

J’étais loin de me douter, quand j’ai écrit A.N.G.E. en 2008, que les prédictions mises de l’avant par cette série allaient commencer à se réaliser quinze ans plus tard. Mais, en réalité, ce ne sont pas vraiment les miennes, puisque j’ai adapté celles de Saint-Jean à notre ère moderne.

En quelques mots, la série A.N.G.E. (Agence Nationale de Gestion de l’Étrange) raconte les sept années des Tribulations qui précéderont la fin du monde. Comme je le fais si souvent, j’ai d’abord rêvé à cette histoire. J’ai vu l’équipe de la base souterraine de Montréal, sa mission, sa hiérarchie et ses méthodes, mais je ne savais pas vraiment quoi en faire… jusqu’à ce que je sois clouée à la maison avec une grosse grippe. Couchée sur mon divan, j’avais allumé le téléviseur pour avoir un peu de compagnie. J’allais me rendormir quand on y a présenté une émission sur les reptiliens. J’avais trouvé les adversaires de l’Agence.

Ce n’est qu’en retournant au travail que je me suis intéressée à l’Antéchrist. J’ai donc commencé à lire à son sujet et je suis tombée sur l’Apocalypse. Ce texte, écrit il y a des milliers d’années, était loin d’être clair. J’ai donc décidé de le mettre à jour et d’y faire intervenir l’Agence afin de combattre le Mal. Complètement obsédée par les terribles événements qui y sont décrits, je suis même allée sur l’île de Patmos, en Grèce, dans la grotte où Saint-Jean aurait écrit ces textes. Puis j’ai méthodiquement suivi l’ordre des catastrophes qui y étaient annoncées et je les ai actualisées. Heureusement que j’aime la recherche !

Pour votre information, 80% des informations contenues dans les 10 tomes de A.N.G.E. émanent directement de textes sacrés. Les 20% restants concernent les reptiliens. Mais ça ne veut pas dire qu’ils n’existent pas…

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais dernièrement, les signes précurseurs de la fin du monde ont commencé à se manifester. Surtout, ne paniquez pas, une fois que nous aurons traversé ces calamités, mille ans de béatitude nous attendent.

J’ai reçu des tonnes de courriels de la part de ceux qui ont lu la série, car j’y mentionne une pandémie qui touchera tous les pays du monde et, surtout, un vaccin qui sera gracieusement offert par l’Antéchrist et qui contiendra une puce électronique lui permettant de savoir où se trouve chaque personne sur la Terre. Mes lecteurs étaient donc inquiets de se faire vacciner contre la COVID. Je leur ai répondu que, puisque l’Antéchrist ne s’était pas encore manifesté, il ne pouvait pas y avoir de puces dans ces vaccins. On m’a aussi transmis des messages au sujet de plusieurs autres prédictions, comme celles de l’eau et du feu, et je m’attends à en recevoir bien d’autres.

Tout ça pour vous souhaiter une excellente lecture, si ce n'est pas déjà fait!

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Lancement A.N.G.E 2008
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